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    Bye Bye Tibériade
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    38 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 329 abonnés 3 326 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2024
    Lina Soualem plonge dans les archives familiales pour raconter l’histoire de sa mère Hiam Abbas, née en Palestine en 1960. Sa grand-mère, Um Ali, avait dû fuir Tibériade en 1948 lors de la création d’Israël. Sa maison détruite, sa famille éclatée (l’une de ses filles s’est retrouvée en Syrie dont elle ne put jamais revenir), elle s’installa à Deir Hanna, à mi-chemin entre Acre et Tibériade. C’est là que vécut Nemat, sa mère, qu’elle y devint institutrice, qu’elle y fonda une famille bientôt riche de dix enfants. Hiam, la quatrième, se sentait étouffer dans ce milieu patriarcal. Elle partit le plus vite possible étudier la photographie à Haïfa, avant d’intégrer une troupe de théâtre à Jérusalem, de se marier contre la volonté de ses parents avec un Anglais et d’aller vivre à Londres avant de s’installer à Paris en 1989, sans parler un mot de français.

    Lina Soualem creuse le sillon qu’elle avait déjà ébauché dans son premier documentaire, "Leur Algérie", consacré à ses grands-parents paternels (les parents de l’acteur bien connu Zinedine Soualem). Bye bye Tibériade est un documentaire à la fois intime et pudique. Comme son titre l’annonce, il est placé sous le signe de la nostalgie. Lina Soualem veut garder le souvenir, qui est en train de se perdre après la mort de sa grand-mère Nemat, de la vie de quatre générations de femmes palestiniennes.

    Derrière la micro-histoire de cette famille, c’est l’Histoire de la Palestine qui se dessine, celle de la Nakba de 1948, celle de la difficile coexistence des deux peuples israélien et palestinien, sur une même terre minuscule, celle de la revendication sans cesse renaissante mais toujours bâillonnée de l’indépendance et de la souveraineté.

    La vraie héroïne du film est Hiam, la mère de Lina. Ses traits nous sont devenus familiers, à force de l’avoir vue depuis plus de trente ans dans une kyrielle de films : "La Fiancée syrienne", "Free Zone", Munich", "Les Citronniers", "Corps étranger", "Gaza mon amour"… Comment une telle artiste est-elle née dans un tel milieu ? Comment sa sensibilité s’y est-elle aiguisée ? Pourquoi est-elle partie ? Comment s’est-elle réconciliée avec ses parents ? Autant de questions qui ne sont pas traitées de front mais auxquelles, par bribes successives, des réponses partielles et pudiques sont apportées.
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    56 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 février 2024
    La fille de Hiam Abbas évoque la jeunesse de sa mère qui a choisi l’exil pour devenir actrice. Évocation à travers des photos et des films de fille. J’aime beaucoup cette actrice. Le film est assez émouvant mais reste très en surface et manque un peu de rythme et de substance. Au spectateur d’imaginer le contexte étouffant pour les femmes arabes qui vivent beaucoup entre elles et subissent les effets d’une guerre qui a tout bouleversé.
    Cactus14
    Cactus14

    3 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2024
    Faire voir ce qui n'est plus; faire entendre ce qui est désormais silence. Du grand art pour tisser des liens de générations en générations, pour transmettre la mémoire d'une famille palestinienne meurtrie par le tourbillon de l'Histoire, niée dans sa chaire depuis 75 ans.
    Jeanlepage
    Jeanlepage

    3 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2024
    un film émouvant et remarquable malgré son parti-pris anti israélien et ses paysages palestiniens très moches.
    jerome S.d.c.
    jerome S.d.c.

    14 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2024
    Pas mal réalisé, mais il ne se passe pas grand chose et le film dure un certain temps....tandis que le thème central (l'exil) est déjà bien documenté dans pas mal de films...
    Franck J P
    Franck J P

    1 abonné 83 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2024
    La saga de cette famille palestinienne sur quatre générations est empreinte d'une extrème sensibilité plus que d'une intention de revanche. Les cultures sont mêlées et enrichissent une histoire qui n'est pas faite que de haine et de guerres.
    traversay1
    traversay1

    3 179 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2024
    La merveilleuse actrice Hiam Abbass occupe une place centrale dans le documentaire Bye Bye Tibériade, réalisé par sa fille, Lina Soualem, mais ce n'est que justice car elle représente à la fois la transmission et la rupture, dans une histoire familiale qui raconte 4 générations de femmes, de 1948 (exode palestinien lors de la guerre israélo-arabe) à nos jours. Comme dans son premier film documentaire, Leur Algérie, la réalisatrice évoque l'intime pour évoquer le contexte sans cesse mouvementé du Moyen-Orient, et plus largement l'exil et le déracinement d'une partie de sa population, rendant hommage, au passage, au courage des femmes palestiniennes. Le récit ondule avec élégance entre vieux films familiaux (principalement aux alentours de 1992, quand l'arrière-grand-mère de Lina Soualem était encore vivante), de remarquables documents d'archives datant de 1948 et du dialogue actuel entre mère et fille (Hiam et Lina), reconstituant le puzzle familial à travers les souvenirs de la première et la découverte de photographies anciennes. Et c'est ainsi qu'une mémoire collective peut perdurer, via les femmes, à travers une évocation douce et généreuse, qui n'oublie pas que bien des deuils et des déchirements ont jalonné le passage du temps.
    Marie-Christine Julien
    Marie-Christine Julien

    37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    Un documentaire qui raconte une histoire, celle Hiam, actrice des Citronniers, entre autre, femme de caractère , à vif, qui a quitté sa famille et son pays où elle étouffait. Profondément touchant sur la douleur de l'exil, la tendresse entre femmes, sœurs, aieulles, filmées par lmLina, l'arrière petite fille qui cherche ses racines. Tiberiades, Palestine, si riche d'histoire,. Salle archi pleine aux 3 Luxembourg.
    Olivier Levigne
    Olivier Levigne

    12 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2024
    Beaucoup d'hésitation, j'ai choisi de mettre 4 étoiles, ce qui corrrespond à TRES BIEN.
    Pourtant, même si par moment, j'ai failli avoir les larmes aux yeux, par d'autres moments j'aurais pu m'ennuyer, et mettre une note bien inférieure.

    On peut quand même dire que "Bye Bye Tiberiade" est un documentaire assez captivant qui explore les thèmes complexes de l'identité, de la mémoire et de la quête de racines. Lina Soualem offre une perspective personnelle et émouvante alors qu'elle retourne en Palestine avec sa maman qui va renouer avec ses origines, et rendre hommage à sa grand-mère. À travers des images d'époque, prises de vue super8 ou vidéo amateur, (certaines prises par son grand-père me semble t'il), et des rencontres sincères avec les membres de sa famille (ses voisins, ses tantes), le film offre une immersion authentique dans la Palestine.

    Cependant, malgré ses qualités indéniables, le film peut laisser certains spectateurs perplexe. Sa structure narrative parfois flottante et ses transitions abruptes entre les différentes séquences peuvent sembler déconcertantes. De plus, la narration introspective de Lina Soualem peut parfois sembler subjective, laissant peu de place à une perspective plus large sur la situation en Palestine. Ce n'est au final, pas du tout un dicumentaire sur la Palestine.

    "Bye Bye Tiberiade" réussit quand même à capturer l'essence même de la quête d'identité et de la recherche de soi et de ses racines, à travers les yeux de la réalisatrice. Ces moments d'intimité offrent une profondeur émotionnelle nouvelle qui va surement résonner avec le public. C'est la dimension des relations parents / enfants, surtout mère / fille, grand mère / petite fille, etc. Beaucoup de personnes aimeraient ou auraient aimé filmer leut propre maman de la sorte.

    En fin de compte, "Bye Bye Tiberiade" est un film qui mérite d'être vu pour sa sincérité et sa capacité à susciter une réflexion profonde sur les thèmes universels de l'identité et de l'appartenance, sur les thèmes aussi des liens familiaux. Bien qu'il puisse ne pas plaire à tous en raison de sa narration subjective et de sa structure non linéaire, il offre néanmoins une expérience cinématographique enrichissante et émotionnelle.

    Lina Soualem a du talent.
    Je regrette d'avoir loupé son premier film, que je vais aller voir d'ici peu, et je suis impatient de voir le prochain.
    islander29
    islander29

    783 abonnés 2 288 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2024
    ..Malheureusement c'est un documentaire , un hommage d'une fille à a sa mère spoiler: , avec des extraits vieux de soixante ans en super huit ( mauvaise image, piètre qualité, des vidéos d'il y a trente ans, sans grand intérêt, et évidemment l'époque actuelle, où Liam Abbass semble boursoufflée et insipide, pour nous raconter es origines d'une famille et de ses enfants, avec des liens trop personnels pour le spectateur, qui peut, ce fut mon cas , se sentir exclus de ces confidences familiales...
    .Et ce d'autant que la moitié des dialogues est en arabe sans sous titre...Je me suis demandé si la réalisatrice ne se moquait pas des français......je ne me suis pas senti concerné par la la vie de cette famille;....Peut être le serez vous ? à vous de voir,...
    Christoblog
    Christoblog

    756 abonnés 1 623 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2024
    Bye bye Tibériade commence timidement. On ne sait pas trop vers où veut aller le film, et on se dit qu'il y va bien lentement.

    Mais petit à petit, les éléments se mettent en place. On décode petit à petit les images qui relèvent d'archives historiques, celles qui sont issues de films familiaux, et on s'intéresse enfin à cette étrange relation entre quatre générations de femmes palestiniennes : la réalisatrice Lina Soualem, sa mère l'actrice Hiam Abbas, sa grand-mère et son arrière grand-mère.

    Un des intérêts du film est d'entremêler subtilement les thématiques : l'exil palestinien (la naqba), l'attachement aux lieux, le poids des traditions, le désir d'émancipation par le théâtre, la sororité, le souvenir et la nostalgie. Tous ces éléments se marient à travers une grande variété de séquences, dont celles se déroulant en Cisjordanie sont les plus fortes.

    Hiam Abbas dégage un charisme puissant. Ses propos sont principalement consacrés à son enfance, laissant dans l'ombre à peu près toute sa vie post-Palestine : elle apparait ainsi nimbée d'une sorte de mélancolie décidée qui dégage un puissant charme.

    Une réussite délicate qui donne envie de suivre le travail futur de la réalisatrice.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2024
    Ce documentaire généreux ne mérite malgré tout pas les bonnes notes de spectateurs, certainement acquis en majorité à la cause palestinienne.
    L'utilisation de documents d'époque crédibilise la recherche personnelle de Linda Soualem, qui en revanche n'apporte pas la qualité photographique qu'aurait mérité le lac Tibériade.
    Une histoire tragique, mais pas unique, et dont on ressort sans l'esquisse d'une solution ou d'un espoir qui réchaufferait le cœur.
    cinéma avril 2024
    leobis
    leobis

    49 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2024
    Film certes intéressant sur le vécu des femmes en Palestine. Cependant ce film est traité de façon trop personnelle avec un nombre considérable de photos de famille et n’aborde pas les problèmes sociaux et politiques auxquels on pouvait s’attendre.
    Craoux
    Craoux

    19 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Très émouvant ce retour vers le futur, où se mélangent le présent et les archives familiales et historiques. On peut comprendre la décision d'Hiam Habbass d'avoir voulu s'extraire, 30 ans auparavant, d'un milieu familial aimant mais au fonctionnement patriarcal. Cette tentative de revisiter l'histoire familiale se confronte lourdement à l'Histoire (dès 1948, création de l'Etat d'Israël et "colonisation" de territoires palestiniens). De fait, retrouver la mémoire des lieux lui est parfois impossible car il ne reste parfois plus rien des anciens villages palestiens qu'elle (et sa famille) a connus. Au final, ce documentaire m'est apparu comme un vrai hommage à toutes les femmes palestiennes de la génération de Hiam.
    SYLVIE B.
    SYLVIE B.

    23 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2024
    documentaire intéressant, mais un peu long et pas assez relié à l'histoire avec H. quelques repetitions
    Les meilleurs films de tous les temps
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