Ce mardi 14 mars, la cour d’appel de Paris a annoncé sa décision de maintenir sous contrôle judiciaire avec obligation, sans passage par la case prison, contrairement à ce que réclamait le parquet. Une décision incompréhensible pour la famille des victimes qui a réagit auprès de TF1 Info.
Pierre Palmade est au paradis
"La décision qui a été prise ce matin, vraiment, ça nous fait mal au cœur. Pierre Palmade est entré dans un paradis pour l'instant. Il va être soigné, on va le soigner à l'hôpital, et tout... Il pourrait être soigné en prison" a ainsi répondu Yilmaz Yakut, le cousin de Yuksel, conducteur de la voiture percutée par l’humoriste. L’homme qui a vu sa famille se briser en ce terrible jour du 10 février, avait déjà répondu aux questions de Sept à Huit il y a quelques semaines. Il témoignait de l’état de santé gravissisme de son cousin : "C'est pas Pierre Palmade qui est en prison. C'est Yuksel qui est en prison avec son fils, dans une petite chambre d'hôpital. Ils ne peuvent pas bouger !"
Une famille brisée
C’est donc un sentiment d’injustice qui prime au sein de cette famille. Yuksel est toujours dans un état grave, avec des difficultés à s’exprimer et des pertes de mémoires, sans compter un traitement à vie. Son fils, un petit garçon de 6 ans, a pu rentrer chez lui mais, blessé au cerveau et à la tête, il n’a toujours pas prononcé un mot et doit s’alimenter à l’aide d’une sonde. Quant à la belle-sœur de Yuksel, enceinte au moment de l’accident, elle a perdu son bébé et peine à se reconstruire, elle qui avait mis des années avec son compagnon avait de réussir à tomber enceinte.
Pierre Palmalde libre
Pour l’heure, Pierre Palmade ne peut pas quitter l'établissement hospitalier dans lequel il se trouve actuellement. La cour d’appel de Paris a justifié sa décision de ne pas envoyer l’humoriste en prison en déclarant que même si "l’état de santé de Pierre Palmade n’était pas incompatible avec un maintien en détention" il a été estimé "que l’évolution de cet état de santé amoindrissait les risques qui avaient fondé la décision de placement en détention provisoire."